Pour la suppression de la précarité dans l'EN

Combien de certifiés se bougeront pour leurs collègues précaires?
La plupart s'en foutent... ce qui les importent c'est leur cher petit confort de fonctionnaire, le payement de leurs heures sup et le maintien de leurs p'tits avantages...
Merci les anars, les seuls à penser qu'un précaire doit être intégré au bout de 5 ans. sans examen de passage de couillon...

(paradoxe de l'EN ou pourriture intérieure?
Que la sainte gangraine se répande, et désagrège le tout !)
bien frat.
Véro


Précarité durable : le paradoxe de l'Education Nationale

--> http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1420

Contact : cnt36@wanadoo.fr

Voilà l'été, saison des départs en vacances et. des abandons
d'animaux domestiques. Une tradition imitée par l'Education
Nationale qui essaie de se débarrasser des personnels précaires
(vacataires, contractuels, EVS, Assistants d'éducation, etc.). Le 30
juin risque de constituer chaque année une « date-couperet » pour
des milliers de salariés craignant d'être jetés comme des kleenex.
Pourtant, qui pourrait penser qu'à la rentrée 2012 il y aura moins
de tâches administratives pour les directeurs et directrices
d'école, moins d'enfants handicapés scolarisés ou encore moins
besoin d'encadrement pour les collégiens ?

Le ministère vient d'annoncer la reconduction des EVS,
intégralement pour les aides aux directeurs/trices et aux élèves en
situation de handicap, mais seulement 1 poste sur 2 dans le
Secondaire. Concrètement, on a demandé à des EVS de transmettre
dans l'urgence une lettre de motivation pour être maintenu sur leur
poste alors que d'autres attendent toujours de savoir s'ils
conserveront le leur: un splendide manque de respect généralisé !
En outre, des emplois sont bel et bien supprimés (collège Jean
Monnet, Lycée agricole.). La confusion règne aussi en raison de la
multiplicité des statuts précaires, notamment quant au personnel
non-enseignant : EVS en CAE ou CAV, AVS, Assistant d'éducation ou
pédagogique. Une fragmentation destinée à diviser pour mieux faire
régner la précarité : on se rassemble plus difficilement avec des
situations différentes.

La prolongation d'emplois précaires est-elle véritablement une
bonne nouvelle ? C'est au moins un soulagement pour les salariés
conservant leur poste. Néanmoins, il reste scandaleux de recourir à
des emplois précaires pour remplir des missions structurelles et
indispensables, comme l'atteste le remplacement des aide-éducateurs
par de nouveaux contrats. En résumé, au-delà des actions visant à
la reconduction des personnels, c'est pour la transformation et la
pérennisation des emplois qu'il faut lutter. Le seul aménagement
possible devant être la possibilité de démissionner pour ceux qui
ne souhaitent occuper ces fonctions que provisoirement.

- Titularisation à leur poste de tous les précaires qui le
souhaitent (EVS, AVS, etc.) avec le statut de fonctionnaire.

- Organisation d'une formation et d'un concours adapté à ces
fonctions pour la création de véritables emplois reconnus.

- Arrêt de la substitution d'emplois sous-payés comblant les
suppressions de postes d'enseignants.

Il ne sera pas facile d'objecter que l'Etat n'a pas le budget
nécessaire après avoir annoncer une pause dans la réduction des
déficits et multiplier les cadeaux fiscaux.


Pas d'abandon, sortons les griffes !

Rassemblement Place de la République à Chateauroux, samedi 30 juin,
à partir de 10h30 pour réclamer la suppression de la précarité dans
l'Education Nationale.
Puisqu'on traite les personnes comme des animaux domestiques, nous
vous invitons à vous munir d'un masque de chat ou de chien par
exemple.

CNT-AIT 36, 34 Espace Mendès France 36000 Châteauroux /
cnt36@wanadoo.fr